Fagor Electrodomésticos

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Fagor Electrodomésticos
logo de Fagor Electrodomésticos

Création 1956
Dates clés 2014 : Reprise de la filiale Groupe Fagor-Brandt par Cevital
Disparition 2014
Forme juridique CoopérativeVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Arrasate
Drapeau de l'Espagne Espagne
Activité Électroménager
Produits Four à vapeur et appareil ménagerVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Corporation Mondragon
Site web www.fagor.com

Fagor Electrodomésticos était une entreprise espagnole de fabrication de biens d'équipements domiciliée à Arrasate au Pays basque. C'était une filiale de la plus grande coopérative du monde : Corporation Mondragon.

Usine de Fagor à Mondragón

Le 6 novembre 2013, la division Fagor-Brandt France et l'ensemble du groupe espagnol Fagor annoncent leur dépôt de bilan. La branche Brandt (Brandt, Sauter, Vedette et De Dietrich) est reprise par le conglomérat algérien Cevital.

Historique[modifier | modifier le code]

En 2005, le groupe Fagor a racheté au groupe israélien Elco Ltd. (en), l'entreprise Elco-Brandt, anciennement Brandt SA , avec ses marques Brandt, De Dietrich, Sauter, Thomson et Vedette en France, et Ocean et San Giorgio en Italie.
Elco-Brandt a été renommée Fagor-Brandt et est la filiale française du groupe.
Possédant déjà la marque Fagor, le groupe décide alors d'abandonner la commercialisation de la marque Thomson en France[1] et de faire de De Dietrich une marque internationale haut de gamme. Néanmoins, la marque Thomson est relancée en 2010[2] ; mais le choix du groupe de vendre uniquement sur internet est rapidement abandonné[3].

En 2013, l'usine marocaine de Fagor située à Mohammédia ferme. Elle produisait des réfrigérateurs pour le Maghreb, sa fermeture a entrainé le licenciement de 70 ouvriers[4].

Le , Fagor-Brandt, filiale française du groupe qui emploie 1.800 salariés, a été mis en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre qui a fixé une période d'observation de six mois[5].
Quatre offres de reprises ont été faites dont celle du conglomérat algérien Cevital[6]. Celui-ci offre la meilleure garantie pour la préservation de l'emploi des salariés proposant de reprendre 1200 personnes sur les 1800 salariés[7].

En juillet 2014, les activités espagnoles du groupe Fagor ont été reprises par un repreneur local, le groupe CNA, l'entreprise produisait déjà des appareils électroménagers sous la marque Cata[8]

En novembre 2015, l'usine polonaise du groupe Fagor à Wrocław a été reprise par BSH Hausgeräte[9],[10].

Marques[modifier | modifier le code]

Fagor fabriquait et distribuait les marques d'électroménager suivantes[11] :

  • Marques locales : Brandt, Vedette, Sauter et Thomson pour la France, Ocean et San Giorgio pour l'Italie, Edesa pour l'Espagne, Mastercook pour la Pologne
  • Marques internationales : Fagor et De Dietrich

En France, Fagor est présent via sa filiale FagorBrandt, issue du rachat du groupe Brandt par Fagor en juin 2005.

En Pologne, Fagor est présent via sa filiale FagorMastercook, issue du rachat de Mastercook par Fagor en 1998.

Production[modifier | modifier le code]

Plus de sept millions d'appareils étaient vendus chaque année[12].

Le groupe possédait 16 usines, situées en Espagne, en France, en Italie, en Pologne, au Maroc et en Chine.

Les produits vendus en France étaient fabriqués sur les sites suivants[13] :

  • Orléans et Vendôme : hottes, fours, tables vitrocéramique et induction[14],[15] ;
  • Verolanuova (Italie) : réfrigérateurs, congélateurs armoire et cave à vin[16] ;
  • La Roche-sur-Yon et Aizenay : lave-vaisselle, sèche-linge, lave linge top séchant, micro-ondes[17] ;
  • Lyon : lave-linge top[18] ; l'usine a été vendue mais continue à fournir FagorBrandt en lave-linge, jusqu'en 2015, année de transfert de la production en Pologne[19],[20].

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Les Fagor et les Brandt, documentaire de Hugues Peyret et Anne Argouse, 2007.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. FagorBrandt optimise son portefeuille de marques
  2. Adrien Cahuzac, « FagorBrandt fait renaître Thomson - Electroménager », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Thomson électroménager ne se vend plus sur le web
  4. « ElectroménagerPourquoi Fagor ferme son usine », L'Economiste,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. FagorBrandt placé en redressement judiciaire, Challenges, 7 novembre 2013
  6. Offres de reprise Fagor Brandt http://www.lefigaro.fr/societes/2014/01/17/20005-20140117ARTFIG00491-fagorbrandt-cevital-seul-candidat-a-la-reprise.php
  7. Cevital meilleure offre de reprise http://www.lefigaro.fr/societes/2014/01/22/20005-20140122ARTFIG00586-fagorbrandt-cevital-propose-la-meilleure-offre-pour-l-emploi.php
  8. (es) « Cata se hace con Fagor Electrodomésticos, que reabrirá sus puertas en octubre », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « BSH Bosch Siemens reprend l’ex-filiale polonaise de Fagor - Le Soir », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Plus petit, Brandt réussit le pari de la relance », sur lesechos.fr, (consulté le )
  11. Marques de FagorBrandt
  12. (en) « Home », sur Press Media Wire, (consulté le ).
  13. Carte des implantations de l'outil de production
  14. « FagorBrandt - Orléans », sur portail.intranet.fagorbrandt.com (consulté le )
  15. « FagorBrandt - Vendôme », sur portail.intranet.fagorbrandt.com (consulté le )
  16. « FagorBrandt - Verolanuova », sur portail.intranet.fagorbrandt.com (consulté le )
  17. « FagorBrandt - La Roche-sur-Yon / Aizenay », sur portail.intranet.fagorbrandt.com (consulté le )
  18. « FagorBrandt - Lyon », sur portail.intranet.fagorbrandt.com (consulté le )
  19. Adrien Cahuzac, « FagorBrandt va arrêter la fabrication de lave-linge en France », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Un nouveau cycle pour les lave-linge de Lyon, sur Libération

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emmanuelle Andreani, « Pourquoi Fagor ne va pas fort », Capital, no 250,‎ , p. 50-52 (lire en ligne).