Après les propos de Macron, la mobilisation contre le passe vaccinal reprend de l'ampleur
Après les propos tenus par Emmanuel Macron cette semaine, les cortèges contre le passe vaccinal ont attiré samedi davantage de monde.
"Macron, Macron, on t'emmerde." Dans la capitale, les antivax scandaient un nouveau slogan. Plusieurs manifestations contre le projet de passe vaccinal se sont déroulées samedi à travers la France, à Paris (trois cortèges et 18.000 participants), mais aussi à Lyon, Bordeaux, Marseille, Strasbourg ou Mulhouse. Essentiellement dans le calme. Rassemblant 105.200 personnes sur le territoire, selon le ministère de l'Intérieur, soit quatre fois plus que le 18 décembre. Des chiffres en nette hausse après les déclarations controversées, dans Le Parisien, du Président sur les non-vaccinés, qu'il souhaite "emmerder".
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Place du Palais-Royal, des pancartes font référence à ces propos. Et certains, comme Philippe, ont décidé de défiler à nouveau, "contre la troisième dose obligatoire et… les insultes de Macron".
Le passe vaccinal, qui doit être examiné au Sénat la semaine prochaine, nourrit leur colère
Le passe vaccinal, qui doit être examiné au Sénat la semaine prochaine, nourrit leur colère. "On assiste à la mise en place d'un régime totalitaire", tempête Nadia, 39 ans, suspendue de son travail faute de vaccination. "Pass Macron égale apartheid", ose un autre. Omicron n'a pas ébranlé leurs certitudes. "Les frères Bogdanov ne sont pas morts du Covid, ils ont été butés…", croit savoir un manifestant.
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Quelques participants songent à aller plus loin. "Quand les outils démocratiques ne sont d'aucune utilité, il faut en employer d'autres comme en 1789!", lâche un ingénieur. "On est trop pacifiques", soupire un trentenaire, qui brandit une tête de Macron en silicone au bout d'un bâton. Le gros des troupes se dit prêt à manifester encore. Et certains se demandent comment contourner le futur passe. "J'emprunterai celui d'une amie", avance Christine. "Cela ne m'empêchera pas d'aller dans les bars, assure Thomas. Je connais des endroits qui ne demandent rien."
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